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Ecriture de la réalité virtuelle : L'importance du choix du sujet !

Je visionne régulièrement des productions immersives utilisant 20 à 30% du potentiel du langage VR. On enveloppe l'utilisateur-spectateur dans les 360 degrés d’un monde virtuel où il peut tourner la tête et voir autour de lui. Immergé pour la première fois dans la VR, il vit une expérience nouvelle et il a, certes, des sensations, mais ressent-il de réelles émotions ? Ne confondons pas ces deux termes.

Se sentir immergé au milieu des requins, dans la stratosphère, en pleine guerre, n’est pas une émotion mais une sensation visuelle et auditive. Bien évidemment, certaines de ces sensations peuvent déclencher des émotions (par exemple dans le cas d’un reportage sur un conflit armé). D’ailleurs, l’émotion déclenchée dépendra toujours du niveau d’implication personnel préexistant à l’expérience. « Flat » ou en VR, chacun réagira différemment aux documentaires (animaux en voie de disparition, conflits armés, environnement), aux films d’horreur, etc.

Il est donc clair que l’immersion crée des sensations. Mais pour produire un flot d’émotions à la fois fluctuantes et cohérentes (différentes mais liées entre elles), je dirais presque thématiques et, pour surfer sur celles qui nous guident et nous font vivre pleinement une « bonne histoire comme au ciné », le choix du sujet et son écriture prédominent. Ces deux derniers jalonnent la ligne de départ d’un projet qui méritera (peut-être) le label de « bien-pensé-en-préproduction ». D’où l’intérêt primordial de se concentrer sur l’écriture, dans un domaine qui laissera peu de place à l’improvisation.

L’écriture est le sujet même de ce blog, nous en parlerons en permanence. Le choix du sujet, par contre, est le thème de ce chapitre.

Choix du sujet en réalité virtuelle, 360°, virtualscript.fr, écriture, narration

En journalisme, en documentaire ou en fiction le choix ne sera pas anodin, tout du moins tant que nous ne maîtriserons pas « notre » langage.

Le reportage : récemment, une journaliste, lors d’une conférence nous donnait l’exemple de « comment gérer dans l’urgence des interviews 360° » avec un reportage VR… Ce film proposait une interview d’un homme politique dans la cour de l’Élysée, marchant d’un pas nerveux et entouré de ses gardes du corps… Je n’y ai vu aucun intérêt, ni pour le public, ni pour l’avenir de la VR. Les JRI font très bien leur job, laissons-les faire. En interview, les infos recueillies sont bien plus importantes que l’immersion. Également, une immersion dans une manifestation, un sujet sur les plages surpeuplées, les améliorations des gares TGV, ne sont pas vraiment des choix intéressants… Ces exemples sont typiques de la volonté de faire de la réalité virtuelle pour prouver que l’on est dans la « tendance ».

Pour un documentaire on change d’optique. Mais le choix du sujet donne toujours le cap à suivre : l’immersion dans une zone ravagée par la pollution, le réchauffement climatique, la guerre, impacte la part émotionnelle du VRonaute de façon radicale. Il recevra une information qui pourrait (je n’utilise pas le conditionnel pour rien) le responsabiliser sur des sujets citoyens et humains, bien plus qu’un sujet tourné de façon classique.

Tout cela paraît évident, mais j’entends trop souvent des « décideurs » vouloir mettre la VR à toutes les sauces afin de dire : « Nous aussi ont fait de la réalité virtuelle !», et le tout sans réelle réflexion. On relèvera que les sujets de fond, où le « décor » et l’humain jouent un rôle important, sont à privilégier. Les sujets focalisés sur une personne ou un produit sont à étudier de près et peut-être à éviter… Et la question essentielle qu’il faudra se poser sera : « que va apporter l’immersion à mon sujet ? ».

Le choix du genre dans la fiction… J’espère que le jour où nous maîtriserons un minimum le langage VR, nous ne nous poserons plus cette question.

Pour le moment, nous voyons bien que certains genres se prêtent plus que d’autres à la VR.

L’expérimental ne sera pas abordé ici, car, par essence c’est un domaine de recherche et d’expression souvent abstrait et/ou très personnel, lié à la vision de l’artiste vidéaste. On y fait ce que l’on désire.

L’horreur, l’action « périlleuse », la science-fiction, le fantastique sont, bien entendu, des choix porteurs. Pour la part de rêve (ou de cauchemars) qu’ils communiquent et surtout, les émotions inhabituelles qu’ils nous procurent en nous immergeant dans des lieux imaginaires, inconcevables, féeriques. Pour notre grand bonheur, nous auteurs VR, il y a également une grande part de « désir/demande » de la part du public : qui n’a pas rêvé de se retrouver face à Dark Vador, Gandalf, Hulk ou… un super-héros que nous n'avons pas encore créé !

La comédie peut aussi faire partie du lot, mais il faudra inventer de vrais « ressorts » comiques liés à l’immersion. Des situations et des gags visuels mis en valeur par les 360° seront bienvenus. Écouter des dialogues truculents ou des vannes potaches en immersion… Encore une fois, je ne vois pas l’intérêt.

Le « polar » pourrait être un excellent choix. Les indices narratifs, dont je parlerai bientôt dans la page « Conseils » du blog, pourraient ne faire qu'un avec de vrais indices, physiquement découverts par le « détective-privé-alcoolique-de-service »

Et jusqu’à preuve du contraire, je pense que les love-stories ou des films « statiques » comme les huis clos devraient avoir peu d’intérêt en VR.

Attention, le genre ne suffit pas. Le traitement et le « point de vue » de l’auteur va prendre encore plus d'importance en réalité virtuelle.

La suite la semaine prochaine, pensez à vous inscrire...

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