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La Réalité Augmentée (l'AR) et la narration...

Vous connaissez tous la différence entre l’AR et la VR (Réalité Virtuelle)… Non ? Alors, nous allons réviser nos bases, simplement et sans rentrer dans les détails, il faut savoir que :

- La réalité virtuelle se visionne dans un casque fermé et l’environnement à 360°/interactif qui est proposé, se substitue à notre environnement réel. La VR propose des fictions, des documentaires, des jeux, des applications professionnelles et culturelles diverses.

- La réalité augmentée se visionne sur des lunettes transparentes qui sont capables d’afficher des images et de les superposer à notre environnement réel, à 360° et interactives. L’AR propose des jeux, des applications professionnelles et culturelles diverses.

Si l’on s’attache aux applications, on remarquera que la différence la plus marquante entre les deux technologies est l’absence de fictions ou de documentaires en AR. Au regard de la nature même de la réalité augmentée, il me semble évident que cette technique, aussi proche est-elle de la VR, ne semble pas être « née » pour la narration linéaire. Et pourtant…

Dans un premier temps, essayons de voir ce que l’écriture pourrait apporter à l’AR.

Dans le cas d’applications technologiques : médical, aéronautique, manipulation à distance… Je dirai… Rien ! Car ce sont des domaines pointus où le savoir (et savoir-faire) des chirurgiens, ingénieurs et autres techniciens de haut niveau, prévaut sur l’écriture…

Dans le cas des simulations : pilotage, visites immobilières, visites culturelles, traitement des phobies… Dans ces cas de « simulations », au sens large du terme, un bon travail d’écriture en préproduction pourrait changer totalement le succès d’une application.

Dans le cas d’un simulateur de pilotage, qui testerait vos capacités à réagir face à l’imprévu, une bonne écriture de la succession des dangers, des avaries, ou simplement des réactions surprenantes de votre véhicule, le rendront la simulation AR plus réaliste et proche de la demande de l’utilisateur. Il faudra se renseigner auprès des pilotes professionnels pour savoir si l’on peut, dans le cas d’un simulateur de vol, croiser des oiseaux migrateurs à telle altitude. Également, se demander si l’échauffement d’un réacteur peut arriver au bout de 5 minutes de vol ou plutôt après 30 minutes et lier le tout dans l’histoire d’une journée de travail, les discussions avec les collègues et les passagers contents ou grognons !

Pour une visite immobilière, l’écriture d’un storytelling de rêve est incontournable. L’objectif est de vendre et s’il s’agit de visiter un appartement témoin vide (un vrai, en dur) et d’ajouter en AR vos peintures, vos meubles, les plantes et arbres du jardin, un petit scénario autour de la famille ou d’un jeune couple et ses amis, peut rendre le produit beaucoup plus attractif. Imaginons également que chaque membre de la famille choisisse son guide ! Madame visitera au bras de Bradley Cooper, Monsieur sera accompagné d’une Pin-Up, car il est fan des années 50 et le petit dernier marchera dans les pas d’un Minion…

La visite culturelle, elle non plus ne manquera pas le rendez-vous avec le storytelling. Un lieu historique réhabilité et reconstruit avec des images 3D est toujours chargé d’histoire. Si ces histoires sont plutôt des anecdotes et/ou faits historiques importants, mais disséminées dans le temps, il sera intéressant de lier l’ensemble à travers la vie d’une famille de citoyens et de ses descendants par exemple.

Si c’est une visite culturelle d’Art Contemporain, c’est à l’artiste exposant de nous écrire une histoire au sein de son œuvre.

Et nous pourrions continuer ainsi avec les jeux et bien d’autres produits AR comme les événements en communication.

Mais tout au début de cet article, je mentionnais que l’AR n’était pas concerné par la fiction et le documentaire, et je disais… Et pourtant… (Si ! Si ! Je l’ai dit ! Vérifiez plus haut !)

Si l’on se laissait rêver, pourquoi ne pas imaginer un film AR se déroulant dans un lieu physique prévu à cet effet, en groupes d’amis ou en famille... Une maison hantée, ou une visite de la « Chocolaterie » de Charlie ??

On pourrait aller plus loin : faire participer une famille à une enquête dans sa propre maison. Un outil virtuel pourrait aider le propriétaire à topographier rapidement sa maison et à partir de ces mesures, il pourrait visionner des fictions estampillées « At home » conçues pour se dérouler dans les maisons. Cela ne se limiterait pas à des enquêtes ou des zombies envahissants ! Imaginez un « Toy Story 4 » dans la chambre des enfants, des Gremlins bruyants (mais drôles) dans vos placards, ou Walter White dans votre cave en train de préparer de la meth…

On voit tout de suite que la fiction et la réalité augmentée ne sont pas incompatibles et il se peut que tôt ou tard, certains auteurs y réfléchissent. Pour l’instant l’AR accapare les développeurs d’applis techniques et, dans la lumière de la « porte » que je viens de seulement entrebâiller, on voit déjà que les contraintes d’écriture seront au moins, si ce n’est plus, difficiles qu’en réalité virtuelle.

Quelles pourraient être ces contraintes ?

[if !supportLists]- [endif]On vient déjà de le voir, prendre en compte une topologie volumétrique des lieux serait incontournable, mais c’est déjà le cas pour les visites en AR sur des lieux historiques. On sait donc que c’est possible :).

[if !supportLists]- Créer des fictions « liées » aux lieux. Après la maison on pourrait avoir des fictions à la plage, en mer, en montagne. La reconnaissance topographique pourrait être calculée en live, car on parle ici de lieux simples par rapport à une maison et ses multiples pièces. La contrainte réelle serait la limitation d’une histoire dans un seul décor.

[if !supportLists]- Pour les lieux dédiés, construits pour « accueillir » une fiction AR : prévoir le décor, sa sécurité, le nombre de visiteurs pouvant circuler en même temps. C’est déjà un gros travail d’équipe qui se situerait plutôt dans les capacités logistiques et financières d’un parc d’attractions ou d’un gros investisseur AR.

[if !supportLists]- La durée qui sera très variable selon les lieux (chez soi, en extérieur, lieux dédiés).

[if !supportLists]- La gêne causée par les autres participants. Amis ou inconnus, ils pourront interférer et vous faire perdre le fil ou tout simplement vous empêcher de « rentrer » dans l’histoire

Quel genres ?

- Évidemment, encore une fois les premières expériences seront à ne pas en douter, l’horreur avec ses hordes de fantômes, démons et monstres en tous genres.

- La fantasy pourrait être impressionnante à visionner en pleine montagne (en Nouvelle Zélande, au hasard ;)), et voir un dragon atterrir sur un pic rocheux à quelques mètres de votre lieu de pique-nique vous en boucherait un coin.

- La science-fiction avec une révolte de robots dans votre salon façon Westworld.

- le thriller, qui vous poussera à vous enfermer dans votre propre cave.

- l’action, où vous ferez appel à votre courage et donnerez un coup de main à Vin Diesel pour sauver le monde (car Bruce Willis a arrêté, désolé…)

- Et même si ce n’est pas un genre, mais une technique (voir l’article ici), l’animation ne sera pas en reste avec la comédie dans le peloton de tête, mais aussi le ludo-éducatif : Imaginez une fiction se déroulant dans la chambre de vos enfants, où de mignons petits animaux les entraînent dans une aventure où le but est de… ranger sa chambre !!!

Alors, elle ne serait pas belle la vie en fiction AR ??

La suite le mois prochain, pensez à vous inscrire à la newsletter...

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