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VR ARLES FESTIVAL Part 03 et fin : retour sur le plus long festival VR de l'été.

Je continue de vous faire partager mes impressions sur la programmation de l'imposant VR Arles Festival qui a fermé ses portes le 31 août 2017.

ASTéroïds – 2017 – USA – 15 mn – Réal Eric Darnell

Visible sur : https://www.oculus.com/experiences/gear-vr/1309677705722446/

Et une version teaser : https://www.youtube.com/watch?v=3aRdtcsA7LI

Pitch du programme VR Arles Festival (résumé) : Voyagez à travers l’espace à bord du vaisseau de Mac & Cheez, un étonnant duo d’aliens perdus au cœur de l’espace et qui rencontrent de sérieux problèmes.

En tant que grand fan de films d’animation, je ne pouvais pas passer à côté d’Astéroïds, d’autant qu’il était proposé en version interactive.

Comme dans Miyubi, ce film nous offre une caméra à la première personne où l’utilisateur tient le « rôle » d’un robot (ça devient une habitude… ;))

Vous pourrez interagir quelques fois dans le film sans que ce soit vraiment décisif dans le scénario, excepté pour la fin, mais nous reparlerons plus tard.

Astéroïds est donc un film d’animation en 3D (graphique) dans l’esprit Pixar/Dreamworks qui se passe exclusivement dans la salle principale de contrôle d’un vaisseau spatial. Nous partageons l’expérience avec un animal domestique qui s’apparente à un « petit chien à propulseurs » et deux aliens. Ce film est plutôt drôle, comporte de l’action et n’est pas ennuyeux malgré le parti-pris du plan unique pendant 15 minutes. Ceci, grâce à l’interactivité.

Mais… car il y a toujours un, mais ! Cette interactivité est, à mon avis, sous-développée, car l’utilisateur que je suis (pourtant peu, voire pas du tout gamer), s’est senti frustré. J’aurais aimé pouvoir plus interagir dans l’histoire au lieu de me contenter des trois boutons sur lesquels j’ai dû appuyer,et j’aurais aimé ne pas être immobilisé dans un coin du vaisseau pendant un long moment. Une séquence interactive m’a également marqué, celle où vous pouvez envoyer la baballe après laquelle le petit chien alien se rue. Je ne vois pas du tout son intérêt narratif…

Pour conclure, la fin, je dirai même le climax de ce film fait appel à l’interactivité, mais je ne préfère rien « spoiler », alors RDV sur le site d’Oculus pour voir cette sympathique comédie !

Nothing happens – 2017 – Danemark – 13 mn – Réal M. & U. Kranot

Version teaser : https://vimeo.com/202364252

Pitch du programme VR Arles Festival (résumé) : Il fait froid dans les faubourgs de la ville, et pourtant les gens se regroupent. Ils forment une rangée à l’horizon. Quelque chose va sûrement se passer. Mais, et si rien ne vient ?

Nothing Happens est un film d’animation au graphisme original, très beau, surprenant, qui interpelle l’imagination de l’utilisateur. Les plans VR s’enchainent et nous transportent dans un arbre au milieu des corbeaux, dans ce trou béant qui est le centre de cette fiction ou face aux musiciens et aux gens qui se rassemblent. Énigmatique est le premier mot qui nous vient en regardant ce film. Que se passe-t’il ? Les gens s’accumulent, les musiciens aussi, ainsi que les oiseaux dans l’arbre…

La tension dramatique crée par cette attente, malheureusement, se perd au fil du temps à cause d’une longueur des plans quasi identique tout au long du film. Nothing Happens aurait mérité une accélération lente, mais sensible dans son déroulement. Ces longueurs sont évidemment voulues par les auteurs et constituent un parti-pris. Pourtant, les questions que se pose l’utilisateur, sans parler de réel « suspens », se délayent dans le temps, les émotions suscitées s’évaporent dans l’attente, et la fin ne donne pas le sentiment d’avoir eu une révélation quelconque sur le sujet.

EXODUS – 2017 – Afrique du Sud – 9 mn – Réal Ulrico Grechcumbo

Version teaser : https://www.vrarlesfestival.com/selection/exodus/

Pitch du programme VR Arles Festival (résumé) : Immersion dans la savane au milieu des troupeaux qui entament un long et dangereux voyage contre la pluie.

Exodus est un documentaire animalier en VR. Ce type d’exercice est très difficile car, outre les problèmes politiques, climatiques, vous dépendez de l’instinct des animaux, de leur survie, de leurs réactions. Le réalisateur en VR est confronté à de nombreuses variables qu’il va essayer de gérer au mieux, mais il en sera malgré tout extrêmement dépendant…

Le réalisateur d’Exodus a dû redoubler d’ingéniosité pour placer sa caméra VR au milieu des buffles en migration sans qu’elle soit broyée sous les sabots de ces derniers. D’après ce que j’ai ressenti en tant qu’utilisateur, la caméra était toujours placée dans un endroit soit inaccessible, soit un profond trou (creusé à cet effet ?).

On a également droit à quelques surprises comme la compagnie de grands félins, possédant de grandes dents, notamment pour croquer la caméra VR ! Cela vous donnera l’occasion d’avoir votre tête dans la gueule d’une lionne. ;)

La répétition des plans de buffles se bousculant pour avancer ou traverser une dangereuse rivière tend malheureusement à l’essoufflement de ce film. Je suis un grand adorateur du monde animalier, mais je pense encore une fois que le sujet, et je prends pourtant en compte la grande difficulté de tournage, aurait été peut-être plus profitable en documentaire classique.

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