top of page

virtualscript.fr, réalité virtuelle, écriture de contenus VR, réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,réalité virtuelle, VR, 360,

LA NARRATION EN RÉALITÉ AUGMENTÉE - Part 3 et 4

L’écriture

Enfin on y arrive !! Nous allons d’abord exposer les éléments et les idées générales sur l’écriture en AR puis les évoquer dans des cas concrets de genres, de lieux ou de conditions dictées par un commanditaire.


Comment commencer ?

Ici encore, je dirais que la technique ne change pas ou peu. Rien ne vaut un bon petit synopsis pour se donner une idée de l’histoire que l’on veut développer.




Doit-on écrire un séquencier ? Un scénario directement et comment ??

Le choix du séquencier et/ou du scénario dépend de la charge de travail, de la durée de l’expérience ou si elle est développée en série, en expérience unique, etc. Je pense que le séquencier est un excellent outil de travail quand on commence un projet narratif, ce qui vaut pour la Réalité Augmentée.

Nous voici en possession d’un séquencier qui expose notre histoire, actes (ou plans-séquences) par actes. Nous allons pouvoir développer un scénario AR.


Nous sommes encore dans les généralités, nous allons donc nous poser la toute première question aussi importante qu’incontournable à tous les projets immersifs : comment vais-je gérer ma mise-en-scène à 360° en respectant les décors/lieux réels ?


Effectivement, contrairement à l’écriture en VR, vous n’allez pas diriger le regard et l’action où vous le désirez mais plutôt à l’endroit où - votre lieu, plus vos personnages, additionnés de votre histoire - vous « obligeront » naturellement à organiser votre mise en scène.

Le scénario interactif : le multi-scénario

Comme pour la Réalité Virtuelle, je préfère que l’interactivité introduite dans la narration, c’est-à-dire la possibilité de prendre différentes voies que l’histoire multi-scénarios nous offre (par exemple), reste « transparente » et ne s’affiche pas sous forme d’interface.


On peut donc avoir des passages dans des lieux qui déclenchent des scènes, des informations provenant d’un personnage nous poussant à aller visiter un nouveau lieu, à aller dans une direction précise ou de revenir sur nos pas, etc.


Pour nous pousser à de telles actions sans les lire sur un pop-up ou une interface quelconque, soit nous suivons un protagoniste, soit un second rôle ou même une action particulièrement attractive qui attire l’utilisateur là où l’auteur a décidé de l’emmener.

Conservons-nous les « indices narratifs » vu en VR (voir article) ?

A propos de cette question, je suis totalement convaincu que les indices narratifs sont tout aussi important en AR qu’en VR.


N’oubliez pas que l’utilisateur reste son propre « réalisateur amateur » et qu’il peut, par exemple faire des gros plans avec son smartphone sur un personnage, un élément de décor. S’il est trop proche d’un élément, il peut rater une action importante de l’histoire qui se déroule hors de son champ de vision. Si vous mettez en scène des indices narratifs qui se déplacent et attirent le regard vers une action importante, vous augmenterez vos chances de diriger le POI (point d'intérêt) de l’utilisateur.

Observateur ou utilisateur concerné ?

La question de la vue « caméra » se pose aussi en AR. Sommes-nous observateur d’un événement, d’une histoire ou sommes-nous concernés par l’histoire ? Les protagonistes sont-ils des « guides » qui nous font voyager dans leur univers en nous expliquant ce qu’il s’y passe ? Ont-ils un objectif didacticiel ?


Comme en VR les deux cas sont tout à fait possibles. Dans un lieu public ou une place historique, choisir une caméra objective pour un « utilisateur-observateur » est clairement plus pratique s’il y a beaucoup de visiteurs. En effet, il est quasi impossible à une foule de suivre un guide qui s’adresserait à chaque utilisateur (caméra subjective), et de gérer la sécurité entre les personnes en train de vivre l’expérience.


Dans d’autres type de parcours, où des petits groupes peuvent être séparés, des escape games, des fictions à vivre chez soi, choisir une narration pour un utilisateur (en caméra subjective), et être interpellé et guidé dans l’aventure par un protagoniste, est plus intéressante.

Storytelling : ne jamais oublier le fil conducteur de l’histoire

Un héros, une bonne caractérisation (et une bonne écriture, bien sûr) = de l’empathie…


Pour en finir avec les généralités, un bon personnage est en toute logique bien caractérisé. Il peut donc devenir le « fil conducteur » de votre storytelling et donner un sens à votre histoire ou votre récit historique. Mais n’oubliez pas, si vous faites vraiment du storytelling, de lui opposer un adversaire, des obstacles pour créer de l’empathie (et oui, le héros doit en baver et on sera d’autant plus touché par ses difficultés…). Et plus vous créerez de l’empathie, plus votre création AR sera réussie.

Ce ne sont pas les seuls "outils" d'écriture pour créer de l'empathie, mais sur des durées courtes, comme celles que nous abordons, vous ne pourrez pas utiliser la totalité des techniques d'écriture.

Exemple

Une fiction d’auteur, une création dans les rues de votre ville.

Première étape, vous devez faire un repérage précis des lieux où se déroule votre histoire.

Je vous conseille de transformer votre séquencier en storyboard en y ajoutant les photos de notre repérage.

Attention, vous êtes responsable du déplacement de l’utilisateur dans un monde bien réel.


Réalisation

Vous pourrez modifier l’animation et les embranchements scénaristiques en temps réel au moyen de diverses interactions.

- le cadrage (votre regard/gaze effect) persistant sur une zone précise de votre décor,

- l’approche d’un personnage particulier,

- votre passage (physique) dans une zone du décor particulière,


et ces actions déclenchent des « événements »:

- une apparition d’informations sur le prochain lieu de l’histoire avec un trajet GPS afin de s’y rendre, ou une information liée à votre sécurité,

- mettre en avant, sur le plan narratif, un personnage particulier dans un embranchement précis du scénario, donc une déclinaison de votre histoire multiple,

- le déclenchement d’une scène, une action importante, des dialogues de personnages,etc.

Une fois toutes les actions bien définies, il vous reste à vérifier la sécurité, elle-même liée à la mise en scène acteurs-3D liée au lieu.


PARTIE 4

Une fiction de commande : mettre en valeur un lieu culturel, un château notoire.

Brief : Vous avez l’obligation d’écrire une histoire liée au lieu. Mais vous maîtrisez ce lieu pour y avoir un accès privilégié en dehors des heures de visites.

Les obligations du storytelling

Vous êtes engagés par un commanditaire et le lieu à mettre en valeur a sa propre histoire. De plus il a abrité des personnages célèbres. Vous aurez donc des contraintes d’écriture qui vont respecter les règles du storytelling :

- Etudier le lieu qui va être votre objectif principal à mettre en valeur. Le château va être

« l’Arène » où va se dérouler l’action, et ce château est un acteur important de l’histoire. Vous pouvez faire éventuellement le choix (ou pas) de l’Overlap Reality® afin d’éliminer visuellement les autres visiteurs et d’avoir une meilleure qualité de suivi et d’effets de reconstitution.

- structurer votre arche narrative et créer des enjeux forts et évolutifs. Pour compenser la

« faiblesse » historique de certains de ces enjeux (tout n'est pas forcément intéressant dans la vie de ce lieu étalée sur des siècles), renforcez la partie fictionnelle du storytelling.

- Ecrire un fil conducteur qui crée de l’empathie auprès de l’utilisateur. Il faut créer LE bon personnage et apporter une caractérisation assez forte et crédible afin que l’empathie fonctionne.

- Dans votre storytelling, faites côtoyer vos personnages fictifs et vos personnages historiques (sans changer l'Histoire, bien sûr :)).

Une déclinaison possible de cet exemple peut être une commande de fiction en extérieur.

Le commanditaire peut être un état, une région, une ville ou même un quartier dans une ville. On peut vous demander de mettre en valeur un point historique (le Débarquement en Normandie à la fin de Seconde Guerre mondiale) ou l’intégralité de l’histoire d’une ville.

Une fiction à la maison

C’est un travail de création qui peut être le fruit de l’imagination d’un auteur mais également, être la commande d’une chaine TV qui désire se lancer dans le développement de fictions sur de nouveaux supports, avec une nouvelle forme d’écriture (comme Netflix par ex).

Ici, la cible, c’est le particulier dans son univers intime. Alors, pourquoi imaginer une fiction dans son salon, sa cuisine, sa chambre, voire toute les pièces de la maison ?

Aujourd’hui, nous regardons une série sur une télévision ou une tablette dans n’importe quelle pièce de notre maison, alors pourquoi ne pas vivre une aventure dont le décor serait justement ce lieu si intime que notre "chez soi" ?

N’oublions pas non plus les fictions ludo-éducatives que l’on peut écrire pour les enfants et adolescents qui passent beaucoup de temps dans leur chambre.

Technologie

Le plus simple est d’utiliser la reconnaissance des plans verticaux et horizontaux au moyen « d’Ancres » que l’on peut créer facilement en filmant une zone de la pièce. Les marqueurs « images » peuvent être partagés, pourvu que les utilisateurs possèdent la même application.

Bien entendu, si la pièce que vous avez choisi d’utiliser est très encombrée et si votre fiction est créée avec des personnages grandeur nature, il y aura forcément des aberrations de profondeurs dans la pièce avec des meubles qui seront devant des personnages au lieu d’être derrière et inversement.

C’est aussi pour cette raison qu’il est utile de se demander si toutes les fictions en AR ont besoin d’être à l’échelle humaine.

Fiction « at home » : les proportions de l’univers et des personnages

Invariablement, quand on pense fiction AR at home, on pense à notre échelle humaine et c’est naturel. Mais si on réfléchit bien, rien ne nous oblige à voir une fiction à échelle normale. On peut imaginer deux possibilités :

- Avoir une option pour modifier l’échelle de la fiction.

- Ecrire une histoire avec des personnages de petites tailles naturelles, oiseaux, animaux, gremlins… Idéal pour les personnages cartoon et les fictions ludo-éducatives.


La sécurité

L’auteur peut imaginer que l’utilisateur étant chez lui, il pourrait ne pas avoir à se soucier de sa sécurité. Pourtant, vous devrez donc préparer en introduction de votre expérience, des conditions générales à signer numériquement, qui contiendront les précautions à prendre pour que l’utilisateur ne se blesse pas et n’ait pas d’accident domestique à cause d’une course après un mini-zombie ou un robot dévoreur de pantoufles !

L’écriture

Votre mise en scène va dépendre du concept de votre fiction, de la, ou des pièces dans lesquelles vous pensez situer l’action. Il existe dans la fiction « at home » une dernière particularité intéressante pour la mise en scène.

C’est la possibilité, dans le cas de fiction à échelle réduite, de créer un décor modélisé en 3 dimensions, le tout posé sur la table basse du salon. C’est ce que j’appelle le mini-théâtre-virtuel et dans ce cas les personnages et l’histoire peuvent jouer sur le « passage » de leur monde au notre.


Pouvoir créer une partie du décor de votre fiction AR dans le lieu de vie d’une maison (votre intérieur) étend le champ des possibilités en terme de narration (même si les interactions entre les deux mondes sont relativement limitées par la technologie).

A partir de ce constat, la narration at home est intéressante par son niveau de liberté d’écriture et du fait que c’est le lieu de vie de la famille on peut y inclure des fictions ludo-éducatives comme des cours de cuisine, de bricolage ou de mathématique, tant qu’ils contiennent de la narration, ce sera un plaisir d’apprendre !


La fiction AR dans un lieu uniquement dédié à cette activité : salles d’arcade, parc d’attractions.

Ce chapitre sera court car les conseils que je pourrais vous donner sont un mélange des précédents, exceptées quelques particularités.


Déjà, c’est peut-être le seul cas où l’on peut penser en d’autre termes que « smartphone ou tablette ». On peut imaginer le port de lunettes AR ou casques hybrides AR-VR ce qui change totalement la vision, l’immersion et les sensations de l’utilisateur.

Autre donnée importante, vous maîtrisez le lieu, sa topographie, sa décoration, la quantité de participants et la sécurité.

Pour l’écriture vous devez quand même étudier les lieux, et la complexité vient des transitions de votre narration entre les pièces du lieu, qui doivent se dérouler sans interruptions narratives car les personnages peuvent disparaître un court moment, mais l’action continue, les participants sont venus chercher des sensations fortes...

C'est tout pour cette newsletter, la semaine prochaine nous parlerons de la création de storyboard en VR pour vos expériences VR. J'avais déjà abordé ce sujet dans d'ancien articles mais les logiciels évoluent et de nouveaux apparaissent. L'occasion pour ceux qui écrivent des expériences de créer leur premières images.

Sachez que vous pourrez retrouver des chapitres détaillés dans mon eBook version 2020 à paraître bientôt (gratuit pour les possesseurs de la 2019) de l'écriture en AR avec des méthodes et des techniques approfondies.

inscrivez-vous ! A bientôt.

bottom of page